• Chapitre 6 : Entrainement

     

       Margarette vient la chercher tôt, il fallait qu'elle s'entraine. Dans la salle d'entrainement, elle réapprit à controler la magie et l'après midi, Robin lui appris à se servir de ses qualité d'elfe : maniement d'arme, tir à l'arc (là, elle se débrouiller bien), etc. Elle lui demanda si il était capable de voir comme en plein jour lorsqu'il fesait nuit, il répondit qu non mais que c'était un atout a exploiter.

     

       Elle avait sa pierre vivante en quartz dans la poche de sa robe de sorciere au couleur du Lancovie. Elle résita la farmule qu'elle avait du mal à faire fonctionner : <<Par le décorus, orna toi, de mes symboles illumine moi.>> Au bout du 30e essai, elle y arriva. Sur sa robe bleu était apparu des étoiles, à cause de son vrai nom (Sylnadel) et des livres ouvert car elle adorait lire. Ses amis furent émerveillés de voir qu'elle avait enfin réussi. La semaine suivante, ils devaient partir pour Omoi et là bas aussi, l'entrainement continurait mais en plus  compliqué. Faute à l'entrainement elle ne pouvait plus voir Caldont elle était tombée amoureuse mais elle ne voulait pas lui dire car elle avait peur que ça se termine comme avec Halfar (meme si son père n'était pas là).

     

       La journée passa vite. En arrivant dans sa chambre, elle se laissa tomber sur un canapé. Sans s'en rendre compte elle s'endormit mais pas longtemps car la porte annonça un de ses ami, sans indiquer qui.

    -Salut la sorciere du jour et l'elfe de la nuit, dit Cal.

    -Salut le garçon de mes reve, dit Lore"Oups ! La boulette qui gache tous ! J'aurais du réfléchir", pensa-t-elle

    -Tu te met a faire de l'humour ?

    -Oui, si tu veux, dit-elle. "Ouf", pensa-t-elle.

    -Ca vas faire bientôt un moisqu'on ne fait que se croiser. Tu pourrais venir le soir

    -Je sais mais je suis crevée. En plus je...

    -Coucou ! dirent en meme temps Margarette, Amanda et Valèria.

    -Tien. dit Margarette en lui tendent une assiette

    -C'est quoi ? demanda Lore en s'assayant correctement

    -Raviolie, poulet, Paris-Brest, sita Valèria pendant qu'Amanda donna les couverts à Lore.

    -On éspere que t'as faim. dit Amanda

    -Oh, ça pour avoir faim, j'ai la dalle !

     

       Le matin suivant, Cal l'attendait devant sa porte, mais Lore ne l'avait pas vue alors il la suivit jusqu'a la salle de transfaire. L'adolecente demanda au géant de lui mettre le septre en place. Cal se cacha deriere elle et ils disparuent.


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  • J'suis né dans une maternité, dans les environs de St-Pétersbourg, en Russie, mais j'ai passé le plus grand temps de ma vie à Moscou. Je vivais dans la même rue qu'une fille, sombre. J'me souviens bien d'elle, elle avait une longue frange noire lisse qui lui barrait le visage, elle parlait pas beaucoup, elle s'appelait Saya. Elle m'attirait déjà petit, par sa voix notamment. Elle était aigue et enfantine, car mon premier souvenir remonte à mes 5 ans.

    J'regardais par la fenêtre de ma chambre, et j'voyais Saya chanter une comptine. J'me souviens juste de sa voix et de son visage pâle et calme.

    Depuis ce jour là, la musique est devenue une obsession. J'me suis mis à faire de la guitare électrique, puis de la basse électrique quand j'ai vu un concert de rock démentiel dans ma ville. Ensuite, au lycée, on a monté un petit groupe, baptisé les Black Suns sans trop savoir pourquoi, avec pour membres Mike, guitariste qui avait suivi les mêmes cours que moi, Jeff, londonien pur souche qui parle russe avec l'accent anglais, qui était batteur, et Eiri, chanteuse et également ma copine à l'époque, mais j'avais beau l'aimer, Saya hantait mes pensées jours et nuits.

    Puis un jour, au tout début de notre groupe, j'avais joué de la basse à fond dans ma chambre, étant donné que j'étais particulièrement énervé et que j'étais seul chez moi, sauf qu'au bout de 30 minutes, panne de courant. Je descends donc, et quelqu'un sonne à la porte. J'vais ouvrir, et là, j'vois Saya, devant moi, qui me demande une chose assez surprenante :
    "Pourquoi tu arrêtes de jouer ? Continue, ça claque et puis ça m'aide à réviser mes exams."
    J'ai donc commencé à penser que nos morceaux pouvaient marcher.

    On a donc commencé à donner des concerts au lycée en privé, puis ensuite dans les grandes fêtes dans Moscou, jusqu'à ce qu'un producteur nous repère et nous fasse faire notre premier CD.
    Ce jour là, Saya avait malheureusement disparu de mon existence, car elle avait déménagé ailleurs dans Moscou. J'étais extrêmement triste, au point de louper certaines répèt' pour pleurer dans ma chambre, toujours à la fenêtre, revoyant les souvenirs qui défilent...

    Puis, ma déprime passée, notre succès commençait à prendre tellement d'ampleur, qu'on avait programmé une tournée européenne. Les salles étaient remplies, et les concerts marchaient de folie.
    Sauf que deux semaines avant notre dernier concert, Eiri tombe dans le coma suite à un accident. Impossible de continuer la tournée sans chanteuse, donc Mike décide d'aller chercher une "remplacente" fan de notre groupe et qui connaisse nos chansons pour pouvoir assurer notre dernier concert. C'était un pari fou, mais Mike avait repéré une répétition de chorale en plein Moscou, il m'avait demandé de venir avec lui.

    Là, mon sang n'a fait qu'un tour quand je suis rentré dans la salle.
    Saya.
    Elle même, entrain de chanter à une perfection et une tonalité si proche de celle d'Eiri que j'en restais bouche bée.

    Mike était parti la voir en loges, et une semaine après, elle commence les répèts avec nous, sauf qu'elle ne semblait pas se souvenir de moi, et elle avait l'air si bien avec Mike que je préférais les laisser seuls. Ça me fendait le coeur, mais je n'avais pas le choix. Donc, je décidais de m'abandonner dans des morceaux de plus en plus tristes, mais toujours aussi bons à jouer, jusqu'au jour du concert, qui fut un des meilleurs moment de ma vie entière. La salle était en furie, et Saya était tellement à l'aise sur scène... que Eiri avait vite été oubliée du public russe. On est resté six mois en Russie pour commencer la production de notre prochain album, mais Saya semblait ne pas vouloir trop investir dedans, pour laisser sa place à Eiri. J'lui avait dit alors qu'elle avait une voix sublime et qu'elle pourrait faire des enregistrements à vide pour nous faire des "prototypes", et là j'ai vu un éclair dans ses yeux, elle m'avait reconnu. J'étais aux anges, je me surpassais pour essayer de capter son attention... jusqu'au jour ou Eiri sortit du coma, et appris dans les journaux musicaux qu'elle avait été remplacée. Elle n'a pas supporté la nouvelle et en tant que leadeuse, à demander à Saya de quitter le groupe.

    La fin du groupe était annoncée. Mike refuse de continuer sans Saya, et se voit dans l'obligation de la quitter, et de repartir en France, pour faire ses études, dégouté de la musique à cause d'Eiri. Moi je reste avec Eiri, impossible d'accompagner Mike à l'aéroport, ni de raccompagner Saya chez elle pour la faire digérer la nouvelle.

    Depuis, j'ai quitté Eiri pour Saya, qui m'aime autant que moi je l'aime. J'ai vu en elle un peu une soeur, une confidente, ma meilleure amie et une fille que j'aime, et je compte aller en France pour la première fois depuis le premier concert de Paris, pour vivre avec elle, qui vit en ce moment chez Mike et Eyen, copine de Mike et ex-actrice de second rôle dans les films.

    Mon histoire n'est pas la plus passionnante, loin de là, mais c'est la mienne et je n'ai que celle-là.


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  • Chapitre 5 : Halfar ou 1er amour "court"

     

       Elle était reveillée mais ne voulait pas ouvrir les yeux. Elle s'assie sur son lit, les yeux toujours fermés. Elle entendit une voix qui la rassura : celle de Luna.

     

       Après un  bon petit déjeuner, Lore retrouva Halfarprès du lac. Ils parlairent à nouveau mais Lore trouvait bizzar qu'il bafouillait à certaine phrase.

    -Que signifie <<Sylnadel>> ? Et comme je ne comprend pas l'elfique...

    -<<Sylnadel>> signifie <<perle d'étoile>>. Et là, Halfar ce lança. Tu resens quoi la comme sentiment ? Moi je resens de l'amour.

    -Est-ce que sa signifie <<Je t'aime>> en elfique, parce que je resens aussi ce sentiment.

    Ils approchairent leur visage l'entement, leur levres ce touchaient mais pas pour longtemps.

     

       Plusieurs jours était passés. Hélridur, le roi et grand-perede Luna, était malade. Luna était partie  avec Darkhan et une autre fille, d'environ le meme age que Darkhan que Luna lui avait montré, Assiléa si elle avait bonne mémoire. Elle avait passer du temps, beaucoups de temps meme, avec Halfar. Il lui avait dit qu'il était revenu de la cité drowle jour de son arriver. Il lui avait dit celà en allant dans la chambre d'Hélridur avec Sarkor, son père.

     

       Halfar s'approcha du lit de son grand-père, et là, le drame, il sortit de sa botte une dagueet tua son grand-père. Tout ça très vite.

    -Halfar, cria Lore

    La aussi, ça c'était vite passer. Sarkor tua son fils. Lore partit en courrant vers la salle de transfer, elle pleurait. Elle ferma la porte brutalement, prie le sceptre, le mit en place pour qu'il fonctionne et cria : <<Château du Lancovie, Travia>>.

     

       Elle arriva, des garde étaient autour d'elle mais elle s'en fichait. Une personne qu'elle connaissait passa.

    -Lore, qu'est-ce qui t'arrive ?

    Lore se leva, regarda la fille qui avait écarté les gardes :Magarette. Elle courruvers elle et la prit dans ces bras, toujours en larme. Lore ne dit rien et se calma. Margarette l'emmena dans sa chambre et commencerent à discuter sans ce lacher

    -En faite, c'est ici que tu habite maintenant ?

    -Oui et tu es déjà venu ici.

    -Commen ça ? Déjà venu ?

    -Tu as oublié ? En début d'année. Une de mes soeur t'as assomé avec Valéria.

    -Ah oui ! Je me souvien, j'ai eu mal a la tete pendant presque une journée !

    A cez momment Valéria entra avec... Amanda.

    -Les filles ! Lore se leva et les prit dans ses bras. Je suis contente de vous voir !

    -Nous aussi, déclara Valéria.

    Elles discutérent longtemps toutes les quatre. Lore s'entit une larme venir lorsqu'elle parla d'Halfar.

    -Pardon les filles, déclara Lore en plein milieu d'une phrase, je...je veux etre seule.

    Et elle pertie en pleurant dans les couloirs.

     

       Elle avait courru, elle ne savait pas où elle était. Elle était assise par terre, elle pleurait. Un groupe de personne passait devant elle. Ils s'arretairent, ils la regarairent.

    -Elle pleur ? dit une voix de fille.

    -je vais voir. dit une autre voix, mais de garçon tout en s'approchant. Qu'est-ce qui t'arrive ?

    -Rien. dit Lore en se mattant dos au graçon.

    -Tu peux me le dire, dit-il en fesant  signe a ces amis de partir. Je m'appelle Caliban mais je préfére Cal et je promer de rien dire.

    Alors elle lui raconta son malheur. Elle pleura de plus belle, il la prit dans ces bras en murmurrant un long <<chut>> dans les oreilles. Les amis de Cal revienrent et cette fois le garçon lui presenta ses amis : Moineau, Fabrice, Robin et Tara. Ils restairent avec elle et Cal tennait sa promesse. Un pezu plus tard Margarette, Valéria et Amanda les rejoienniairent. Ils prirent du bon temps ensemble.

     

       La nuit, Lore réva d'Halfar, elle revit la scéne fatidique qui la reveilla en sursaut. Elle étaittrampé de sueur et elle n'arrivait pas à se rendormir alors elle pensa à Cal, ses cheveux noir en bataille et ses yeux gris. 


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  • Chapitre 4 : Mon père vient de Latharil, et ma mère ?

     

     

       -Ton père était un guerrier.

    -Comment ça "était" ?

    -Il est mort lors de la guerre contre les drows.

    -Les drows ?

    - Des elfes noires, des guerrieres.

    -J'en ai croisé dans la foret, elles voulaient me capturer.

    -Il faut que tu face très attention ! Elles ne vont pas laisser tomber. Il faut que tu commence par changer de coiffure, cacher soit ta blondeur, soit tes méches argentés.

    -D'accord, mais ma mère, elle vient d'où ?

    -Nous ne l'avons jamais su. Elle est arrivée avec 5 tapisseries et un sceptre, elle voulait une pièce spécial. Après ta naissance, elle est partie avec toi et on ne la plus jamais revus.

    -Où se trouve cette salle ?

    -Va voir Darkhan, lui il sait.

     

       Elles partir toute les deux sans oublier de dire au revoir a Ambrethil. Elles se dirigeairent vers la chambre de Darkhan.

    -D'accord, répondit-il après lui avoir poser la question, mais ta mère, Sylnadel, ne voulait qu'il n'y est que toi qui entre.

     

       Ils arriveraient près de la salle. Darkhan fit un geste de la main pour montrer la porte. Lore entra, elle fut émerveillée par les tapisseries qui orner les murs

    -Tu peux aller où tu veux a condition qu'il y ait une autre porte de transfaire, dit Darkhan.

    -Comment tu sais ?

    -Elle m'a expliquer comment ça fonctionne.

    -C'est beau !

    -Lorsque tu l'utilisera pour la 1er fois, il faudra que tu dise : "Chateau du Lancovie, Travia".

     

       La jeune fille voulait y aller mais son coeur lui disait de rester pour Halfar, le frère de Darkhan. Elle fini par écouter son coeur et demanda :

    -J'aimerai voir ton frère. Tu sais où il est ?

    -Dans sa chambre ou près du lac.

    Elle sortit de la salle et demanda à Luna de la guider vers la chambre d'Halfar, son cousin. Luna la guida volontier. Elle arrivèrent lorsqu'Halfar sortit de sa chambre.

    -Salut les filles.

    -Ell voulait te voir, alors... je vous laisse, dit Luna.

    Et elle partie.

    -Bon, bah, on est seul. Tu voulais...

    -te voir, termina Lore

    -J'allais près du lac. Tu vien avec moi ?

    -Je croix que, elle regarda autour d'elle, j'ai pas le choix.

     

       Ils étaient assies, l'un à coté de l'autre à discuter, à rire, à jouer. Lorsque la nuit tomba, Lore était dans une petite chambre qui était aménagée dans celle de Luna. Ce soir là, elle avait peur, peur de partir, peur que ce ne soit qu'un reve. Et pourtant le matin suivant...

     

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    Voilà pour ce chap.

    C'est ici que je trouve que l'on resent plus l'univer "Tara Duncan"

    Des avis ???


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  • Helloo !! Voilà la suite de l'histore dYza ;) !! Vous voulez savoir si elle va s'envoler hein... BHEN VOUS AVEZ QU'À LIRE %D
    *sors* 

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    Je n’avais qu’une question en tête : comment faire ? Les vigiles étaient partout, balayant le sol de leurs lampes torches aussi aveuglantes que des phares de voiture en pleine nuit. En plus des vigiles, il y avait les ouvriers que l’oncle de Steve avaient engagé pour réparer la cage qui me tenait prisonnière. Ils étaient tous entrain de fumer, polluant l’air ambiant de leurs bouffées de fumée grisâtre et malodorante. Je distinguais à peine les traits de leur visages. L’odeur me parvint jusqu’aux narines, repoussante, extrêmement forte et particulièrement infecte.
    Pourtant, il allait falloir sortir de là. Sortir pour que ma libertée soit assurée. Des questions commençaient à se bousculer dans ma tête, il m’était impossible de les écarter, de les ignorer. Ells me demandaient toutes une réponse.
    Où allais-je aller, une fois que je serai libre ?
    Allais-je réussir à voler du premier coup, comme par instinct ?
    Est-ce que j’aurais la force de voler assez longtemps pour m’éloigner du château ?
    Aurais-je la force et le courage de laisser Steve, qui m’a accompagné et aidé pour m’en sortir ?
    Je n’avais réponse à aucune d’entre elles, et essayer de les trouver me donnait la migraine.

    Steve me proposa alors de le suivre, sauf que la chose allait s’avérer plus difficile que prévue. Premier obstacle, mes ailes, qui font pratiquement deux mètres d’envergure. Deuxième obstacle, le peu de cachette qu’offrait le chemin que nous allions devoir prendre, et sans se tromper. Mais nous ne voulions pour rien au monde abandonner notre évasion, la mienne plus particulièrement. Je me mis à suivre Steve, sauf que mes jambes, encore trop peu habituées à marcher, avaient du mal à suivre la cadence de sa marche, mais je combattais mes douleurs, et le suivait de mon mieux, sans me préoccuper de mes maladresses.

    Une fois arrivée à la première cachette, je pus enfin reprendre mon souffle? Steve, lui, n’était pas fatigué, regardant toujours autour de nous pour que les lumières des vigiles ne nous atteignent pas. Une fois hors de danger, il s’excusa auprès de moi, ayant complètement oublié que marcher ne m’était pas encore naturel.
    Soudain, je fus prise d’une envie de m’envoler. J’entendais des oiseaux, des corbeaux chanter dans le ciel noir de la nuit. Je voulais les rejoindre, et m’amuser en toute liberté dans l’obscurité qu’offrait ces nuages qui masquaient les rayons de la Lune décroissante. Je compris alors une chose, mon intuition me le disait. Pour finir mon chemin, ma course, ma voie vers la liberté, si loin mais qui se rapproche, il fallait que je m’envole. J’en parlai alors discrètement à Steve, qui, même dans le noir, acquiesca d’un mouvement de tête. Il n’avais visiblement pas envie de me quitter, moi non plus d’ailleurs. On n’abandonne pas un ami comme ça. Nous continuâmes notre chemin à pas de loup. Quelques instants plus tard, nous étions en bas de la colline sur laquelle était bâti le château, et nous pûmes nous réjouir du travail que nous avions fourni.

    Il était temps pour moi de prendre mon envol. De revenir à ma vie d’ange déchu, cachée au fond des forêts pour survivre. Je regardai alors Steve, qui m’encourageait, ses yeux pleurant de désespoir. Même s’il essayait de me faire croire qu’il pleurait de joie, je distinguais parfaitement le contraire, ce qui me donna un pincement au coeur.

    Je regardais alors face à moi, et fermai les yeux. Puis, comme par enchantement, je sentis le vent dans mon dos qui me porta une fois mes ailes grandes ouvertes. Je m’élevai alors dans les airs, sentant le froid et la pureté de l’ai de la nuit entre chacune de mes plumes qui battaient l’air pour me maintenir au dessus du sol, plus vivement que jamais. Au bout de quelques instants, je me laissais planer, jusqu’à toucher le sol à nouveau, regardant Steve au loin, remontant le chemin qui menait au château de sa famille, plus triste encore qu’avant mon envol. J’atterri à ses côtés, il sursauta. Il était maintenant si heureux de me voir que nous fûmes pris d’un fou rire pendant de longues minutes. Un fou rire de retrouvailles, on pouvait dire. Soudain, je me rappelai que j’avais une promesse à réaliser envers lui. Lui faire découvrir mon monde, les airs dans lesquels je suis maintenant si à l’aise. Je lui demandai alors de monter sur mon dos, il me fixa un moment, comme si il n’avait pas compris, puis me fit un des sourires les plus sincères que je n’ai jamais vu, et monta à coeur joie sur mon dos. J’avais peur de ne pas savoir monter, du fait de son poids, et de ma peur de le faire tomber. Mais le vent m’aida, comme la première fois, et nous montâmes dans les airs. Il s’émerveillait de chaque chose qu’il découvrait. Le monde paraissait tellement plus serein de là-haut… Steve m’apprit qu’une plage existait, au sud de la ville. Si j’arrivais à voler assez longtemps, j’aurais peut-être la chance de la voir.

    Je pris donc mon envol, montant en altitude grâce à la force que je puisais au fond de moi, suivant les indications de Steve pour savoir où est-ce que je devais tourner. J’allais vers l’océan, chose que je n’avais jamais pu voir, encore jamais vu de mes propres yeux. Il me disait que l’air sentait le sel et le sable fin, que les gens y flânaient en période de vacances, et que l’eau était assez mouvementée en hiver comme en été. Plus il en disait long, plus je voulais en savoir plus.

    Et plus j’avançais, plus cet air iodé me parvenait au nez, m’attirant comme du fer à un aimant.

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    Alors vous en pensez quoi ? Vous voulez la suite ? Bhen je suis entrain de la passer à l'ordi je l'ai écrite hier... encore vers 22h ^^''


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