• Fallen Angel

    On peut dire que c'est une histoire que j'ai commencé, sans vraiment être sûre de la terminer... xD. Donc vous aqurez le début de l'histoire, sans être sûrs d'avoir la fin en fait :)

     

    Statut : En cours (forcément si elle est classée dans Histoires commencées :)) - En cours de passage sur l'ordi.

  • Helloo !! Voilà la suite de l'histore dYza ;) !! Vous voulez savoir si elle va s'envoler hein... BHEN VOUS AVEZ QU'À LIRE %D
    *sors* 

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    Je n’avais qu’une question en tête : comment faire ? Les vigiles étaient partout, balayant le sol de leurs lampes torches aussi aveuglantes que des phares de voiture en pleine nuit. En plus des vigiles, il y avait les ouvriers que l’oncle de Steve avaient engagé pour réparer la cage qui me tenait prisonnière. Ils étaient tous entrain de fumer, polluant l’air ambiant de leurs bouffées de fumée grisâtre et malodorante. Je distinguais à peine les traits de leur visages. L’odeur me parvint jusqu’aux narines, repoussante, extrêmement forte et particulièrement infecte.
    Pourtant, il allait falloir sortir de là. Sortir pour que ma libertée soit assurée. Des questions commençaient à se bousculer dans ma tête, il m’était impossible de les écarter, de les ignorer. Ells me demandaient toutes une réponse.
    Où allais-je aller, une fois que je serai libre ?
    Allais-je réussir à voler du premier coup, comme par instinct ?
    Est-ce que j’aurais la force de voler assez longtemps pour m’éloigner du château ?
    Aurais-je la force et le courage de laisser Steve, qui m’a accompagné et aidé pour m’en sortir ?
    Je n’avais réponse à aucune d’entre elles, et essayer de les trouver me donnait la migraine.

    Steve me proposa alors de le suivre, sauf que la chose allait s’avérer plus difficile que prévue. Premier obstacle, mes ailes, qui font pratiquement deux mètres d’envergure. Deuxième obstacle, le peu de cachette qu’offrait le chemin que nous allions devoir prendre, et sans se tromper. Mais nous ne voulions pour rien au monde abandonner notre évasion, la mienne plus particulièrement. Je me mis à suivre Steve, sauf que mes jambes, encore trop peu habituées à marcher, avaient du mal à suivre la cadence de sa marche, mais je combattais mes douleurs, et le suivait de mon mieux, sans me préoccuper de mes maladresses.

    Une fois arrivée à la première cachette, je pus enfin reprendre mon souffle? Steve, lui, n’était pas fatigué, regardant toujours autour de nous pour que les lumières des vigiles ne nous atteignent pas. Une fois hors de danger, il s’excusa auprès de moi, ayant complètement oublié que marcher ne m’était pas encore naturel.
    Soudain, je fus prise d’une envie de m’envoler. J’entendais des oiseaux, des corbeaux chanter dans le ciel noir de la nuit. Je voulais les rejoindre, et m’amuser en toute liberté dans l’obscurité qu’offrait ces nuages qui masquaient les rayons de la Lune décroissante. Je compris alors une chose, mon intuition me le disait. Pour finir mon chemin, ma course, ma voie vers la liberté, si loin mais qui se rapproche, il fallait que je m’envole. J’en parlai alors discrètement à Steve, qui, même dans le noir, acquiesca d’un mouvement de tête. Il n’avais visiblement pas envie de me quitter, moi non plus d’ailleurs. On n’abandonne pas un ami comme ça. Nous continuâmes notre chemin à pas de loup. Quelques instants plus tard, nous étions en bas de la colline sur laquelle était bâti le château, et nous pûmes nous réjouir du travail que nous avions fourni.

    Il était temps pour moi de prendre mon envol. De revenir à ma vie d’ange déchu, cachée au fond des forêts pour survivre. Je regardai alors Steve, qui m’encourageait, ses yeux pleurant de désespoir. Même s’il essayait de me faire croire qu’il pleurait de joie, je distinguais parfaitement le contraire, ce qui me donna un pincement au coeur.

    Je regardais alors face à moi, et fermai les yeux. Puis, comme par enchantement, je sentis le vent dans mon dos qui me porta une fois mes ailes grandes ouvertes. Je m’élevai alors dans les airs, sentant le froid et la pureté de l’ai de la nuit entre chacune de mes plumes qui battaient l’air pour me maintenir au dessus du sol, plus vivement que jamais. Au bout de quelques instants, je me laissais planer, jusqu’à toucher le sol à nouveau, regardant Steve au loin, remontant le chemin qui menait au château de sa famille, plus triste encore qu’avant mon envol. J’atterri à ses côtés, il sursauta. Il était maintenant si heureux de me voir que nous fûmes pris d’un fou rire pendant de longues minutes. Un fou rire de retrouvailles, on pouvait dire. Soudain, je me rappelai que j’avais une promesse à réaliser envers lui. Lui faire découvrir mon monde, les airs dans lesquels je suis maintenant si à l’aise. Je lui demandai alors de monter sur mon dos, il me fixa un moment, comme si il n’avait pas compris, puis me fit un des sourires les plus sincères que je n’ai jamais vu, et monta à coeur joie sur mon dos. J’avais peur de ne pas savoir monter, du fait de son poids, et de ma peur de le faire tomber. Mais le vent m’aida, comme la première fois, et nous montâmes dans les airs. Il s’émerveillait de chaque chose qu’il découvrait. Le monde paraissait tellement plus serein de là-haut… Steve m’apprit qu’une plage existait, au sud de la ville. Si j’arrivais à voler assez longtemps, j’aurais peut-être la chance de la voir.

    Je pris donc mon envol, montant en altitude grâce à la force que je puisais au fond de moi, suivant les indications de Steve pour savoir où est-ce que je devais tourner. J’allais vers l’océan, chose que je n’avais jamais pu voir, encore jamais vu de mes propres yeux. Il me disait que l’air sentait le sel et le sable fin, que les gens y flânaient en période de vacances, et que l’eau était assez mouvementée en hiver comme en été. Plus il en disait long, plus je voulais en savoir plus.

    Et plus j’avançais, plus cet air iodé me parvenait au nez, m’attirant comme du fer à un aimant.

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    Alors vous en pensez quoi ? Vous voulez la suite ? Bhen je suis entrain de la passer à l'ordi je l'ai écrite hier... encore vers 22h ^^''


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  • Bon, voilà le 4e chapitre, je sens que je vais en faire rager plus d'une.... *voir fin de l'histoire %D*

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    Après un bon moment de repos d'une sieste sans rêve, je me réveillais dans la petite pièce qui me servait de chambre. J'étais heureuse, heureuse d'être traîtée comme il se doit, comme une fille normale, en fait. Vous ne pouvez pas savoir quel bien cela fait. Je ne savais pas quelle heure il était, mais il faisait nuit dehors. Je tournai alors la tête, pour voir si Steve m'attendait, ou n'osait pas me déranger, mais je tombai nez à nez avec une horloge phosphorescente, qu'il avait dû laisser là pour moi. Les deux aiguilles n'étant pas superposées sur le douze, comme m'avait appris Steve l'autre jour, je prenais alors un peu de mon temps pour regarder dehors, même si la nuit était tombée depuis un bon moment apparament. Même si la pâle lueur de la Lune ne me montrait pas grand chose du monde extérieur que je n'avais pas vu depuis bien -trop- longtemps, je distinguais au loin les lueurs des lampadaires de la ville en contrebas. Je réalisai soudain que le château avait été construit sur les hauteurs. Je me rapprochais donc un peu plus du ciel, de mon domaine, ce qui me fit sourire. Un sentiment de joie et d'excitation m'envahissant alors. Une grosse masse noire et statique se distinguait derrière la ville. Elle était assez imposante, comme un trou noir attire ces étoiles proches en son coeur. Il m'attirait littéralement. je savais, je redécouvrais alors la forêt, cette forêt qui avait été ma maternité, mon lieu de naissance et d'enfance, le lieu sacré des anges. Seul endroit où l'on peut vivre en paix, caché de la vue de tous ces humains qui s'en prennent à nous, alors que nous sommes comme eux.

    C'était assez émouvant de voir comment les souvenirs reviennent, à la simple vue de cette forêt. Sauf que des coups frappés à la porte de ma chambre me tirèrent de la douce torpeur de mes souvenirs et me ramenèrent à la réalité des choses. Alors, dans un sursaut, je jetai furtivement un coup d'oeil à l'horloge, il était minuit. Je sus alors que c'était Steve derrière la porte, et lui demandait d'entrer. Il ouvrit doucement la porte, comme pour me faire une surprise, ou tout simplement ne pas faire de bruit, pour ne pas qu'on l'entende. Et je ne me trompais pas. Il avait amené plusieurs choses : une lampe torche assez puissante, un marteau, plus fin et moins lourd que le précédent, et une montre, pour moi. Il me la passa autour du poignet gauche, je me promis à cet instant de la garder toujour sur moi. Le contact du métal froid de la chaîne ainsi que son poids ne me gênait pas, je trouvais ça plutôt agréable. Maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses. 
    Me faire marcher normalement, et me faire sortir de ce château.

    - Yza, il faut que je te fasse sortir cette nuit, ils ont déjà remonté la bulle de verre ! J'ai espionné mon oncle, et j'ai entendu dire que le verre était plus épais, et légèrement plus opaque, donc tu seras complètement coupée du monde extérieur, et je ne veux pas ça pour toi. Je veux ta liberté.
    - Très bien, mais il faut que je marche, et vite ! Je veux sortir, retrouver mon monde, te le faire découvrir.

    Ma remarque parut le surprendre, il rougit. Il décida donc de m'entraîner directement sur le chemin. Je sentis donc son bras le long de mon dos, pour me soutenir. Je me levai non sans difficultés, mes jambes étaient déjà engourdies, enkylosées. Mais je redoublais d'efforts, et me tenais debout, sur mes deux jambes, sans l'aide nécessaire de Steve. Je voulais faire des progrès, pour moi, et pour lui montrer qu'il ne fait pas tout ça pour rien. Il me soutint une seconde fois, puis nous entamâmes le chemin vers la sortie. Nous marchâmes lentement, à cause de mes difficultés et du poids de mes ailes qui m'entraînent sans cesse vers le sol. Au bout de quelques instants, nous avions atteint la première porte. Il nous restait encore un long couloir, puis pousser la porte de secours... pour être enfin dehors. Je manquais plusieurs fois de chuter, mais Steve me retenais, sans broncher du fait de mes maladresses. Au bout du couloir, je marchais presque sans son aide. Il avait l'air fier de mes efforts, ce qui m'encouragea pour ouvrir la porte du château de la famille qui m'avait bloquée, enfermée depuis si longtemps.

    Nous étions enfin dehors, mais il fallait maintenant déjouer la surveillance des veilleurs, et ne pas se faire suivre par les chasseurs.
    La liberté n'est plus si loin, mais elle va être dure à obtenir.

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    HAHA NAAAAAAAN je vous fait attendre encore plus longtemps pour savoir si Yza va s'envoler ou pas %D
    Donnez moi votre avis en com'zz ;) 


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  • Le lendemain matin, je ne fus pas réveillée par les rayons du soleil matinal, ni pas la porte du fond de la salle qui grince, me laissant penser que c'est Steve qui rentre, mais par une équipe de médecins et d'ingénieurs qui m'ont réveillée assez brutalement. Ils me scrutaient comme si j'étais une bête de foire avec une couleur bizarre, ou avec une patte en moins. Je ne pus contenir ma rage plus longtemps : 

    - Quoi ?! Je suis comme vous hein ! J'ai juste une paire d'ailes qui font deux fois ma taille ! Et pourquoi êtes-vous là d'ailleurs ?
    - Nous sommes là pour changer votre bulle de verre, me dit un homme très calmement, mais pour cela, il nous faut vous sortir de cette cage. Vous permettez ?

    Soudain, une onde de chaleur m'envahit. On ne m'avait pas traitée comme un chien abandonné, mais comme une humaine. Et j'allais enfin avoir un semblant de liberté ! Depuis 13 ans que j'attendais ce moment. A cet instant, toutes mes pensées allaient à Steve, mes plus sincères remerciements également. Mais une question me restait amèrement en travers de la gorge. Où était-il en ce moment ? Est-ce que son oncle l'avait encore sermonné ? L'avait-il forcé à sortir du château ? J'avais soudain mal au ventre, juste au moment où une équipe d'infirmiers entreprenaient de me faire sortir de ma bulle de verre, de ma prison.

    - Tout va bien mademoiselle, me demanda une voix d'homme qui m'était étrangement familière, vous n'avez pas mal ?
    - Non, non, merci, ç... ça-va...

    Tout à coup, je réalisai qui me parlait. Je levai alors prudemment les yeux, et vit Steve qui s'était déguisé en médecin pour être à mes côtés.
    Il me glissa à l'oreille :

    - Comme je n'ai pas pu te faire sortir correctement hier, je vais le faire aujourd'hui. Au fait, je m'appelle Antoine, dit-il plus fort pour qu'on l'entende, en me montrant son badge du doigt.

    Il avait volé un uniforme pour me prendre en charge, le temps que ma cage soit remplacée, si jamais elle l'est, même si je voudrais partir avant sa réparation. Quand la plateforme qui me descendait fut arrivée en bas, je pus enfin effleurer le sol de mes doigts. La sensation était agréable, le sol était froid, parsemé de petits morceaux de verre, qui devaient venir de l'impact du marteau qui avait provoqué la cassure de ma cage, la veille. Quelques instants plus tard, je fus amenée dans une petite pièce, qui ressemblait à un dépotoir aménagé en chambre. Un petit lit avait été installé là, ainsi qu'une table, et des livres que je ne saurais déchiffrer. Steve, alias Antoine, essaya alors de me lever. Pour la première fois depuis treize ans, je pus poser le pied sur la terre ferme. J'avais peur, alors Steve me soutenait pour m'aider. J'avais du mal, et avait les jambes engourdies. Je pensais que j'aurais eu plus de difficultés, après toutes ces années. Steve aussi avait l'air satisfait des efforts que j'avais fourni. On discuta alors longuement d'hier, ainsi que des solutions d'évasion... : 

    - Dis donc, ça doit te faire bizarre, je pensais que ça allait te poser plus de problèmes, bravo !
    - Merci... mais franchement, c'est médiocre. J'espère que ça va me revenir vite, je veux m'enfuir... Au fait, ton oncle ne t'as pas trop grondé hier ?
    - Si... Mais bon, il m'a dit des choses qu'il m'avait déjà dites, comme quoi j'étais complètement inconscient de ce que je faisais, que j'allais finir délinquant... etc. Mais quand tu dis que tu veux t'enfuir, tu veux faire ça comment ?
    - Je veux juste réapprendre à marcher, pour sortir dehors, et m'envoler, car un ange n'est pas fait pour marcher, mais pour voler. Je veux voler pour qu'on ne puisse plus me rattraper. C'est de loin mon plus grand rêve.
    - Je ferais tout mon possible pour t'aider, alors. Par contre, il va falloir que tu te reposes, on se reverra demain, même heure.
    - Quand tu dis même heure, c'est quoi ?
    - Minuit, me dit-il avec un sourire en coin.

    Je lui souris alors à mon tour, lui étant d'une grande reconnaissance, car il bravait les ordres de son oncle pour ma survie. Je crois qu'il voulait, lui aussi, venger ma famille qui avait été capturée par la famille qui "m'héberge". Je m'endormis alors, quand j'entendis Steve murmurer avant de fermer la porte :

    - Dis, quand tu prendras ton envol, tu pourras m'emmener sur ton dos ? Je veux voir ce que ça fait, d'être en haut...
    - Oui, répondis-je tellement bas que s'en était presque inaudible.

    Il referma la porte, me laissant seule, n'ayant que pour compagnie le lourd silence de la pièce. 


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  • Après plusieurs minutes d'attentes (j'ai entendu Steve dire ça, mais je ne savais toujours pas ce que c'était), j'entendis une petite porte s'ouvrir juste derrière moi, au fond de la salle. Surmontant alors mes peurs et mes douleurs, je me retournais prudemment, et vis Steve tout sourire, un marteau qui semblait assez lourd à la main, ainsi qu'un énorme sac sur le dos, qui semblait lui peser car il avait du mal à monter les escaliers rapidement comme il l'avait fait précédemment. Une fois arrivé à ma hauteur, il me regarda longuement, dans les yeux comme il le faisait chaque fois qu'il allait me dire quelque chose d'important, puis posa une lampe qu'il tenait dans la main sur la rambarde qui nous séparait. Il ouvrit alors son sac, avec peine. Il semblait épuisé, et avait les traits du visage tendus, comme s'il avait peur, s'il angoissait. Je n'osais pas lui demander qu'est-ce qui le fatiguait ainsi, de peur de le blesser. Je le laissais alors sortir son matériel pour me libérer, en silence, sans dire un mot, comme on me demandait toujours. Soudain, après quelques instants, il leva la tête vers moi, puis me sourit, comme pour me dire que le moment était venu de me libérer.

    "Yza, me regardait-il, l'air sombre, ce que je vais faire, c'est quand même sacrément dangereux, pour toi surtout, mais aussi pour moi. On pourrait être blessés, car le verre qui t'entoure, quand il sera brisé, il pourra couper, et ça fait plutôt mal... Tu veux quand même que j'essaye, malgré les risques que ça comporte ?
    - Steve, tu n'as pas fait tout ça pour rien, et me blesser, ça ne me fait pas peur. Loin de là. Je ne vais quand même pas refuser de ton aide, après toute la peince que tu te donnes pour moi ?
    - C'est ton choix, Yza. Alors ? Tu es sûre ?
    - Je suis sûre.
    - Prête ?
    - Prête."

    Il brandit alors le marteau en l'air, et le lança de toutes ses forces sur la bulle de verre qui me maintient au dessus du sol. Je me protégeai alors le visage à l'aide de mes ailes, et fermai les yeux. J'entendis alors un grand fracas assourdissant, puis le silence.
    Jamais le silence n'avait été aussi lourd et difficile à supporter.
    J'ouvris alors les yeux, et constata que quelques éclats de verre avait fait saigner mes jambes, mais j'étais saine et sauve. Steve, lui, s'était mis en boule, au sol. Il m'avait l'air sain et sauf aussi, mais avait l'air triste...
    Soudain, je compris pourquoi.
    Ma situation ne s'était pas améliorée, le verre avait seulement été violemment brisé, laissant un bel impact dans la structure de la bulle. Il avait l'air enragé. Au moment où il allait prononcer un mot, la porte du fond de la salle s'ouvrit en grand. L'oncle de Steve était de retour, plus furieux que jamais.

    - Steve ! Non mais tu es devenu fou ? Tu te rends compte de ce que tu viens de commettre ? La cage d'Yza est fichue, il va faloir la remplacer, et cela prends énormément de temps ! Tu aurais pu la tuer ! D'ailleurs, tu as vérifié son état ? Yza, ça-va, tout va bien ?
    - Et maintenant, vous me demandez mon avis, répondis-je, aussi agacée et énervée que lui, vous vous souciez soudainement de moi, moi qui ne suis qu'un simple objet qui vous sers de gagne-pain ? Et non ça ne va pas, je suis enfermée ici depuis treize...
    - Cessez vos paroles ! J'en ai assez de vos discours ! Et vous n'êtes pas... mon... mon gagne-pain ! Steve, sors d'ici immédiatement, et ne rentre plus jamais, plus jamais dans cette salle ! Tu m'entends ?! On ne parle pas aux anges.

    J'avais envie de hurler mon désespoir, mais je ne pu que laisser couler mes larmes, qui ne pourront peut-être plis jamais toucher le sol.


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  • Je suis prisonnière d'une cage. Une immense cage de verre, comme une bulle, suspendue au dessus du vide, accrochée au haut plafond de la salle principale du chateau dans lequel je suis. Je reve de liberté, de pouvoir m'évader pour vivre comme avant, mais je suis trop fragile... Je m'appelle Yza, mon surnom est l'Ange Déchu. Je dors tranquillement, revant qu'une main assez forte brise cette bulle de verre qui m'enferme, quand soudain je suis réveillée en sursaut par un couple de touristes entrant dans la salle du chateau. Ils parlent avec un accent anglais très marqué. Je retiens un cri de rage, j'aimerais tellement pouvoir etre comme eux, libre de marcher autant qu'ils le veulent... Mes ailes se déploient sans que je le veulle, surprenant ainsi les anglais. C'est devenu une habitude pour moi, je suis exposée ici comme un animal exotique dans un zoo, comme une bete de foire, comme quelque chose d'anormal. Je suis ici parce que j'ai été recueillie par la famille riche et bourgeoise qui dirige la ville depuis pluisieurs décennies, d'après ce que j'ai entendu. Je n'avais que 3 ans, quand j'ai commencé à apprendre à voler avec mes petites ailes d'ange, lorsqu'un jour, ma famille avait mystérieusement été enlevée, je suis restée seule, je m'étais cachée, et j'ai failli mourir au cours d'une partie de chasse organisée par la stupide famille qui m'héberge. Depuis je n'ai jamais pu parler aux touristes, nonnes, enfants et passionnés de croyances surnaturelles. Pendant un moment, j'ai cru que j'allais restée enfermée dans cette bulle, sans jamais pouvoir parler, jusqu'au moment où Steve, cousin de la famille, est venu m'adresser la parole, le jour de mes 15 ans. D'ailleurs, le voilà qui rentre des cours, chose que je n'ai jamais connue.

    - Bonjour Steve ! Je...
    - Mon oncle, tu fais encore visiter tes touristes ? Mais tu n'en as pas marre de te faire de l'argent de cette manière ? Regarde là-haut ! Yza est comme nous, elle a le droit de vivre normalement, comme nous !! Je trouve ça honteux de ta part, toi qui est contre l'exploitation des animaux dans les zoos, tu fais exactement pareil avec Yza !!
    - Steve, ne parle pas comme ça devant...
    - Yza, me demanda un des deux touristes anglais, c'est son nom ?
    - Oui ! Oui, c'est mon nom ! J'en ai marre de rester ici ! Vous voulez me tuer où quoi ? Je n'ai pas touché le sol depuis près de 13 ans !! Mes jambes sont tétanisées à force de rester dans cette position !! Je suis d'accord avec Steve, c'est honteux de se faire de l'argent sur le dos des gens comme ça !
    - Yza, s'emporta l'oncle de Steve, je t'interdis de parler de cette manière, excuse-toi auprès de Steve et des touristes qui n'ont pas demandé de disputes !
    - NON !! Je ne vais pas m'excusez pour la vérité tout de meme ?!
    - Yza, me rassura Steve, j'te ferais sortir de là, j'te le promets !
    - Steve !! Ne parle pas comme ça !!
    - Je ne veux plus jamais que tu m'adresses la parole tant que tu n'as pas rendu la liberté à Yza.

    Je sens de la rage et de la colère monter en moi, j'ai plusieurs fois tenter de briser cette cage à la force de mes mains fragiles, mais je n'ai jamais réussi... Entendre quelqu'un me dire qu'il m'aidera me donne toujours de la force, je me mis alors à hurler le plus fort possible, tellement fort que les personnes présentes en dessous de ma bulle se bouchent les oreilles. Je fondis ensuite en larmes, les touristes et l'oncle de Steve s'en allèrent, me laissant seule avec Steve, qui tentait toujours de me rassurer, de me calmer, mais mes sanglots redoublent. Je le vis monter les escaliers pour venir se mettre à ma hauteur, examiner la structure dans laquelle je me trouve prisonnière.

    - C'est une vraie prison ta bulle de verre dis donc, s'étonne-t-il en se rendant compte de la complexité des chaines qui me retienne, je vais essayer de te sortir de là.
    - Comment veux-tu faire, dis-je en réprimant un énième sanglot, tu es loin de moi ! Et la structure est trop compliquée pour parvenir à la défaire...
    - Yza, je sais que ça peut faire peur, mais je dois briser la bulle ta cage de verre.
    - Mais comment tu veux faire ? Le verre est trop solide pour être brisé !
    - Non, avec un marteau monté sur un long manche, je peux parvenir à le casser en frappant dessus, mais il ne faut pas que le verre te blesse...
    - Steve, le coupé-je, tu ferais vraiment ça ? Tenter de casser cette prison dans laquelle je vis ? Je ne suis meme plus sure de savoir voler...
    - Si ! Tu peux le faire, du moment que tu as de la force, et du courage que tu puises au fond de toi, tu vas pouvoir le faire, et retrouver ta liberté. 
    - Attends, mais je ne connais rien du monde, comment vais-je faire ? Tout est dangereux pour moi !
    - Je t'aiderais, rien que t'aider à descendre si tu ne sais plus voler, t'aider à te cacher ensuite, meme t'aider à marcher, je le ferais.
    - Aide moi, je t'en supplie, 13 ans que je suis coincée, aide moi... détruis cette prison, je suis incapable de le faire seule...
    - Je v...
    - Steve ! Descends de là ! Il est interdit de lui parler ! Dépeche toi, aller !
    - Ce soir, me chuchota-t-il, minuit, soit réveillée. Quand la grande aiguille et la petite aiguille seront toutes les deux sur le 12, je viendrais. Avec tout ce qu'il faut. Je sais que ça va être long, mais je viendrais. Attends moi.

    Il accrocha sa montre a un des maillons du lustre sur laquelle ma bulle était accrochée. Je ne sais pas lire l'heure, mais je sais quand est-ce qu'il viendra. A minuit. J'ai tellement hâte ! Je ne sais même pas si c'est long d'attendre cette heure là... Je patiente alors en examinant pour la énième fois les chaînes de la structure dans laquelle je me trouve, mais trop de questions trottent dans ma tête. Est-ce que j'arriverais encore à marcher après toutes ces années ?

    Sorry, j'avais pas mis la fin du chapitre...

    Est-ce que je pourrais vivre cachée comme avant ? Je pris une grande inspiration et tentais de bouger mes jambes, de manière à me retrouver assise en tailleur, au lieu d'être à genoux. J'ai mal dans les cuisses, mais je persiste et j'arrive à me mettre dans la position que je voulais, même si j'avais les genoux meurtris et que j'étais essouflée. J'avais peur de ne pas avoir assez de forces. Je tentais alors plusieurs positions, comme pour reprendre un peu d'entraînement avant une course. Le temps défilait sur la montre de Steve, je profitai alors du fait que je sois seule et pas épiée de plusieurs paires d'yeux pour pouvoir faire autre chose que de déployer mes ailes quand des touristes passaient par là, par hasard ou non.

    Soudain, je fus prise d'une vague d'effroi et de colère. 
    Un effroi, parce que j'avais peur qu'il ne puisse pas venir me secourir, ou qu'il ne se sente pas capable de trahir sa famille. 
    De la colère, parce c'est quand on attend qu'on se rend compte du temps qui passe.


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