• Bon, cette fois, je vous montre la 3e histoire que j'ai terminée. 3e et dernière d'ailleurs, après j'en ai toujours commencé sans trouver de moyen de les finir...
    Bref. Cette fois, vous allez mettre un peu de temps avant de savoir la fin, parce que y'a... 13 chapitres ^^ !!! 13 chapitres assez longs, mais bon... j'espère que ça vous plaira ^^'' !! 

    ------

    CHAPITRE 1 - Quand on est différentes des autres...

    ------

    J’étais tranquillement dans ma chambre entran d’écouter de la musique sur mon lit, mais je ne me sentais pas vraiment à l’aise. Je m’appelle Léna, je suis en 3e, et je suis issue d’une famille noble, riche, qui vit dans un château, avec des parents modèles… Mais moi, je n’ai pas la chance d’être comme eux. Je n’ai jamais vraiment été “normale”. Pour tout dire, je pratiquais le don de la perception des esprits. Je n’étais jamais vraiment seule dans une pièce chez moi. Il y avait un esprit dans chacune, mais mes parents ou mon grand frère ne pouvaient pas les voir. Donc je ne pouvais pas leur parler, de peur qu’ils me prennent pour une folle ! Il n’y a que dans ma chambre, quand je suis seule que je peux parler avec Nina. Elle avait 22 ans le jour de sa mort, elle est décédée d’un accident de voiture. Mais elle n’a jamais vraiment accepté sa mort, c’est pour ça qu’elle restait chez les humains. Donc, je ne me sentais pas à l’aise, parce que Nina venait de m’apprendre une drôle de chose. Quand elle était encore vivante, ce qui remonte au siècle dernier, elle vivait déjà dans ce château, et ma chambre était la sienne. Elle était donc une de mes ascendantes, car ma famille possédait ce château depuis plusieurs décennies. Mais ce n’était pas tout, car elle aussi avait un don. Elle avait, de son vivant, très souvent des prémonitions, et neuf fois sur dix, quand elle les ignoraient, elle se réalisaient. Le plus étrange dans son histoire, c’est que son don à perduré après son accident, mais elles sont beaucoup moins fréquentes et beaucoup plus vagues. Nina venait juste d’en avoir une, elle me la raconta, encore sous le choc : 

     “ Je sais, ça va vraiment te paraître étrange, mais je n’arrive pas à déchiffrer cette vision… Tu souhaites l’entendre quand même ?

    • Oui Nina, je te l’ai déjà dit, même si j’ai peur de ce que tu vas me dire, je veux bien entendre ce que tu as vu.
    • Eh bien en fait, dans ma vision, j’étais toi. Tu allais… enfin… j’allais tranquillement prendre le bus, je pense que j’allais au collège. Dans le bus, un jeune homme me parlai, je ne me souviens plus très bien comment il était, mais je sais qu’il avait une bonne tête de plus que moi. Sauf que cet homme, si jamais tu le vois, il ne faut jamais lui parler, j’ai vraiment peur qu’il t’arrives quelque chose !!! Souvent je rencontre des gens dans mes prémonitions, mais je ne suis jamais moi. Toujours quelqu’un d’autre. Que se soit la factrice, ou quelqu’un que j’aurais aperçu dans la ville… mais j’étais toujours la victime. Les gens que je rencontre sont soit des voleurs, soit des tueurs à gages ou en série, un kidnappeur… et cette fois, j’étais toi !!! Il ne faut absolument pas que tu parles à cet homme.
    • Je ne comprends pas Nina… Tu es entrain de me dire qu’il va m’arriver quelque chose ? Qu’un jour, quand je prendrais le bus, un homme me voudra du mal ? Nina, c’est flippant !!
    • Tu ne dois pas, je ne sais même plus a quoi ressemble cet homme, ni même si tu le connaissais. Je ne sais pas quel jour ça va tomber, mais il me semble que tu allais au collège… ah si seulement j’étais vivante !!! Mes vision étaient beaucoup plus nettes !
    • Nina !!! Mince !!! Est-ce que j’étais avec quelqu’un ? Je vais toujours au collège avec la voisine, Manon.
    • Ah, non, tu étais seule. Elle était peut être malade ?
    • C’est aujourd’hui que je vais rencontrer cet homme. Je dois aller faire du shopping en ville avec une amie.
    • Je t’en prie… Fais très attention dans le bus. Aller comme retour.
    • Promis Nina, promis.”

     

     Avouez que cette histoire est effrayante !! Pendant tout le dîner à table, j’étais mal, j’avais mal au ventre, je n’aimais pas cacher des choses à mes parents. Je m’efforçais donc de rester normale, je mangeais, mais je n’avais pas faim.

     Vint ensuite l’heure pour moi d’aller prendre le bus, quand je sortai du château, je croyais que le sol se dérobait sous mes pieds. Je respire alors profondément, puis je me mis en route pour l’arrêt de bus. Une fois après avoir composté mon ticket, j’observais tout autour de moi si un homme jeune, plus grand que moi cherchait à me parler, mais non, aucun. J’étais tendue, jusqu’à l’arrivé d’un copain d’enfance, Baptiste qui vint s’asseoir à côté de moi.

     

     “ Salut Léna, comment ça-va ? Tu fais quoi toute seule dans un bus ? 

    • Oh, salut, dis-je en essayant de paraître décontractée, je vais faire du shopping en ville avec Lola, elle m’attends là-bas. Et toi, tu fais quoi ?
    • Je vais à mon cours de guitare, comme tous les samedis.”

     

     J’avais vraiment envie de tout lui raconter, depuis le début, mais je me ravisai, de peur qu’il éclate de rire, et raconte à tous ces copains que je perds la tête. J’ai envie de tout, sauf qu’on me prenne pour une folle. Je descends du bus, dit au revoir à Baptiste et part rejoindre Lola. Tout s’était bien passé, aucun jeune homme n’est venu me parler… peut-être au retour ? Non, dans la vision de Nina, elle disait que je prennais le chemin du collège (donc l’aller). Soudain, je réalise une chose. Baptiste était plus grand que moi, et c’est le seul garçon à être venu me parler…

     Est-ce lui qui me voulait quelque chose ?

     Au retour du shopping, Lola rentre chez elle, on s’était bien amusées, quand l’histoire de Nina me revint à l’esprit. Je me surpris toute seule à avoir réussi à oublier cette histoire de vision. Au retour, personne n’était venu me parler, le bus avait été pratiquement vide. Arrivée au château, je courus dans ma chambre, en disant à ma mère dans le salon que j’allais essayer ce que j’avais acheté. Je m’habillai rapidement, Nina me demanda si les voyages en bus s’étaient bien passés. Je faillis pleurer en lui parlant de Baptiste, une question me prenait toujours la tête…

     

    Un ami d’enfance peut-il réellement vous faire du mal ?


    25 commentaires
  • Partie 2 : Le nouveau monde

     

     

     Un monde parallèle. Comme dans une partie de cache-cache, je me mis à chercher la fille que j’ai rencontré peu de temps auparavant. Introuvable. Un robot mécanique m’aperçut, il me demanda pourquoi, quelle était ma raison d’être rentrée dans ce monde.

     

     — Que faites-vous ici, mademoiselle ?

     — Je viens de rentrer ici, je ne connais rien, pouvez-vous me dire…

     — Je vous demande surtout quel est votre don, comment avez vous su la formule ?

     — J’ai le don de l’élément de feu. Aussi étrange que cela vous puisse paraître, j’ai  rencontré une fille, elle m’a dit qu’elle connassait ce monde, je l’ai suivi et je l’ai  entendue prononcer la formule. C’était il y a une semaine.

     

     Après avoir longtemps discuter avec le robot, il me conduisit vers une chambre. Ma chambre. Il m’expliqua qu’ici, c’est un monde dirigé par un maître, ayant le pouvoir de tous les éléments. Je devrais suivre un enseignement pour apprendre mon élément. Il m’annonça une chose qui me boulversa : “Tu ne pourras pas sortir de ce monde tant que tu n’auras pas suivi au moins 1 an de cours. Après cela, tu es libre, mais tu dois pour sortir, soit trouver deux grammes d’or vert et blanc et tu peux sortir sans être restée un an ici, ou accomplir la “phase ultime”, autrement dit, tu dois combattre le maître à travers une série d’épreuves, physique ou mentale., selon ton élément. Aucun n’est encore parvenu à sortir d’ici. Le doyen est rentré a l’âge de 15 ans, il en a 67.”

     Je ne dormis pas de la nuit. Comment ai-je pu ne pas y penser ? Pourquoi la fille ne m’en avait pas parlé ? Je me posais beaucoup de questions, une musique se fit entendre, indiquant le début des cours. Je pensais halluciner quand j’ai vu…

     

     — Hey, on se connait, non ? Je suis Lola, la fille que tu as rencontré.

     — Comment savais-tu que j’étais ici ? Le robot te l’as dit ou tu t’en doutais ?

     — Les deux. Viens, moi j’ai l’élément de l’eau. C’est l’heure des cours.

     

     Midi. Repas, comme sur Terre. J’ai déjeuné avec Lola, elle m’a dit que l’on ferait une grande fête pour les 100 ans du grand maître, il était immortel, cela faisait également 100 ans que le monde existait. 15 h 30, les éléments d’eau commençaient par nettoyer le sol, puis firent couler les fontaines colorées. Ils préparaient une pluie de gouttes, au-dessus de nos têtes flottaient de splendides nuages. Les éléments de terre firent pousser les plantes et les arbres fruitiers reprirent les couleurs du printemps. Les éléments de l’air firent venir le vent frais et séchèrent le sol. L’air ambiant était agréable. Jamais sur Terre on avait eu un air aussi pur. Enfin, les éléments de feu ravivèrent les hautes cheminées, les torches au-dessus des nuages lassaient paraître toutes les couleurs différentes des nuages. Tous les monde ne parlais plus que de la fête. Moi qui était entrain de rallumer les torches, je remarquais une fissure au niveau de la troisième. Elle me parut vivante. J’ai décidé de n’en parler à personne, peu être qu’on me prendrais pour une folle. Le maître arriva vers 20 h 30, tout le monde était joyeux, chantaient des chansons et le maître fit apparaître des tables pleines de bonnes choses. La fête dura jusque tard dans la nuit. 

     3 h 00 du matin, Lola me réveilla en sursaut. Elle voulais absolument me parler de quelque chose : 

     

     — Je viens de découvrir une trappe que mène à la chambre du maître. Vient voir, on va descendre, j’ai comme un mauvais pressentiment, le maître nous cache quelque chose. Oh, je commence à avoir peur.

     — Lola, ce n’est rien. Est-elle lourde, la trappe ? 

     — Non, pas le moins du monde, mais tu n’entends rien ? Ne parle pas et écoute !

     

     Lola ne se trompait pas, on entendait des voies provenant du dessous. Sans hésiter, j’ouvris la trappe, un escalier. Lola passa devant moi, avec une lampe que j’avais allumé. L’escalier était tellement long qu’on aurait pu penser qu’il n’avait pas de fin. En bas, une porte, une serrure. Comme un enfant aurait fait, je regarda par le trou. Le maître discutait avec le robot : 

     

     — Alors maître, dit le robot, comment avez vous pu voir que Luella a vu la fissure  menant à vos défis pour sortir ?

     — Bonne question, moi-même je me la pose… Cette fissure n’était-elle pas  invisible à l’œil nu ?

     — Je crois que Luella…

     — ATCHOUUUUUUUUUUUM !

     

     

     Lola avait éternué, le maître nous avait entendues, nous remontions en vitesse éclair l’escalier et coururent dans nous chambres. Unique problème, la trappe menait dans la chambre de Lola… Le maître entra, Lola fit mine de dormir, le maître redescendit et scella la trappe.

     Le lendemain, je me réveillais dans ma chambre, j’avais une migraine épouvantable. Soudain tout me revint : la fissure, la trappe, l’escalier infini, le maître, le robot, la conversation… La musique du début des cours. Je savais maintenant allumer une lampe torche, une cheminée. Aujourd’hui, comment allumer une bougie dans un pot fermé opaque. Je retrouve Lola dans la pièce des révisions. Elle était pâle, les yeux fiévreux.

     

     — Hier, le maître a scellé la trappe, m’annonça Lola, tu as entendu quoi de ce qu’il  a dit ?

     — Il a dit au robot que j’avais vu une fissure menant aux défis de sortie. Le  maître…

     — Quelle fissure ??? Tu te rends compte que tu sais comment sortir de ce monde ?  Jusque là personne ne savais comment sortir, mais toi oui ! Depuis 52 ans,  personne ne sait comment sortir ! Un conseil, ne raconte pas ça à tout le  monde, le   maître va nous tuer…

     — Lola, explique moi, quelle sortie ? Je ne peux pas encore sortir, je n’ai pas suivi  un an de cours ici. Mais de toute façon, il a dit que la fissure devrait être invisible.  Je dois voir tout les petits détails moi… Je n’ai pas dormi de la nuit car je n’avais  pas compris un seul mot de ce qu’il avait dit… Je vais pas être apréciée du maître.

     

     J’avais beaucoup discutée avec Lola, mais le maître nous a interrompu pour me parler. Il m’a demandé : 

     

     — Connaitrais-tu une fissure, une ouverture dans un mur ?

     — Euh… Non, je ne crois pas non…

     — Luella, tu connais forcément cette fissure, située à la troisième torche au  deuxième étage. Elle est censée être invisible, mais pas pour toi, tu es la seule à  l’avoir vue depuis un certain temps. Tu pourras passer par cette fissure au bout  d’un an, si tu désires sortir d’ici. Certains préfère vivre ici, de peur de retourner sur  Terre. Réfléchis a ce que tu veux faire. 

     

    ***

     

    Ah oui, elle est plus longue que l'autre xD !!! J'espère qu'elle vous plaît, ma première histoire... ^^


    10 commentaires
  • Partie 1 : Étrange rencontre

     

    Moi, c’est Luella. J’ai 13 ans, je suis dans une pension et j’ai un don, un pouvoir. Je peux allumer une bougie, un feu de camp sans l’aide de rien, si je le veux, je peux le faire. Bon, ça a quelques inconvénients : je peux provoquer un incendie si je ne me contrôle pas bien. Pourtant, je voudrais bien le maîtriser ce pouvoir… Mais comment faire ? 

     

    ***

     

     Un jour, j’ai rencontré une fille dans le même cas que moi, elle s’appelait Anna, son pouvoir était la glace. Elle m’a apprit beaucoup de chose, elle sait qu’il y a un monde parallèle au notre où l’on nous enseigne comment apprivoiser son don. Il suffit de prononcer une formule à un endroit précis et on nous transportait dans le monde. Ça m’a vait beaucoup intrigué, j’ai cherché la formule, en vain. Elle la connaissait, l’endroit aussi. Elle ne pouvait pas me dire la formule car elle devait rester secrète.

     Une fois, je l’aperçut dans un coin de rue, regardant autour d’elle comme si elle ne voulait pas qu’on la voit. Je compris alors qu’elle allait essayer de rentrer dans le nouveau monde. Je l’ai suivi, elle s’engoufra dans une ruelle sombre, face à un mur de pierre. Elle prononça la formule. Je pris soin de la mémoriser : Ô grand maître du monde lointain, moi qui suit dans l’ignorance de mon pouvoir, aide moi à le maîtriser, je te dois le respect, laisse moi entrer. 

     

    ***

     

     Pendant une semaine je m’étais entraînée à apprendre cette formule. J’avais dit aux dames de la pension que je sortais aller acheter du pain à la boulangerie pour la cantine ce midi. En effet, j’allais acheter du pain, j’allais le ramener et j’avais trouvé un raccourci pour éviter de repasser la cour de la pension. En sortant de la boulangerie, je mis le pain dans le camion de livraison et je me fait toute petite pour qu’on ne me voit pas (comme la fille qui connaissait le monde parallèle). Me voilà devant le mur de pierre, il me faisait étrangement peur. Je prononce la formule en tremblant. Une sorte de tornade bleue vient me transporter autre part, je ne reconnassais rien. Un nouveau monde, bien réel.

     

     

    Voilà pour la première partie ^^ !! J'espère que ça vous plaît :) !! On va dire que c'était mon style d'écriture l'année dernière, mais j'ai quand même pas mal changé (en moi particulièrement). On ne me le dit pas, mais je le sais que j'ai changé. Mais je ne vais pas m'étaler sur le sujet...
    J'étais en 5e quand je l'ai écrite :O !! Je viens de m'en rendre compte !!! Ça me fait bizarre d'ailleurs, de me dire que je commençais à peine à écrire en 5e... J'ai l'impression que ça remonte à loin :O !!!
    Bref. Ça, c'était ma vie. Même si là j'ai une envie FURIEUSE de tout vous dire, je vais me retenir ^^'' de peur de perdre BEAUCOUP de lectrices xDDD !!

    Ça vous à plu ? (c'est un peu ça le but du blog, savoir si mes histoires vous plaisent xDDD)


    9 commentaires
  • J'ai toujours vécu dans une famille où la musique était détestée. Mes parents travaillaient dans le milieu médical, ma mère était infirmière, mon père chirurgien. Mais, j'ai toujours su qu'au fond de moi je voulais faire de la musique. Je commence alors à suivre les cours de guitare d'un de mes amis, après les cours du lundi. Puis, il m'a présenté un de ses lointains cousins, Jeff, un londonien, qui fait de la batterie depuis ses 6 ans. Josh faisait de la basse, et moi de la guitare grâce aux cours que j'avais suivi avec lui.
    D'ailleurs, il avait une petite amie à l'époque, elle s'appelait Eiri, et chantait merveilleusement bien.
    De là, de notre entente, le groupe des Black Suns est né.
    Au début, on ne donnait que des petits concerts au collège, puis au lycée, où on a commencé à être connus, jusqu'à ce qu'un producteur nous repère et nous fasse enregistrer notre premier titre. On était un des plus jeunes groupe de musique rock existants sur la région, mais on marchait plutôt bien, la musique qu'on faisait se vendaient pas torp trop mal, pour un début. A mes 18 ans, on a fait une tournée, jusqu'à ce qu'Eiri tombe dans le coma, au moment où notre studio avait été loué à Moscou. Elle était tombée dans un accident de moto, juste devant l'appartement.
    Nous étions finis. Impossible de donner notre dernier concert, un des rares qui était complet sans elle.
    Il fallait donc trouver une chanteuse de remplacement le temps qu'Eiri soie sur pied, peut-être le temps de notre passage en Russie, car on ne pouvait pas laisser Eiri seule ici et rentrer sans elle.
    Je suis alors allé discrètement à une répétition, et j'entrai au moment où une jeune fille que j'avais déjà croisé allait chanter en solo. Je la trouvais juste sublime, et j'étais surpris de savoir qu'elle chantait.
    Quand elle a commencé à chanter les première paroles d'une de nos chansons, j'étais cloué sur place, bouche bée.
    Sa voix était tellement proche de celle d'Eiri...
    Je lui ai donc demandé de venir, pour voir comment ça rendrait... et s'est montrée comme la chanteuse idéale... et au bout de peu de temps, nous fûmes en couple. Pendant 6 mois.
    Jusqu'au moment où Eiri est sortie du coma, et qu'elle a appris à propos de Saya dans le groupe. Notre groupe à éclaté, le couple Josh/Eiri également, car c'était l'idée de Josh de faire venir une nouvelle chanteuse pour ne pas annuler notre première tournée. Saya et moi aussi avons dû nous séparer, parce que j'avais besoin de reprendre une vie normale, et qu'elle, étant encore mineure, et ne parlant pas super bien le français, ne pouvait pas me suivre en France. Elle me l'a dit d'elle même.
    Le choc que j'ai ressenti au moment où elle m'a dit qu'elle ne pourrait pas me suivre m'a profondément déprimé, au point de ne plus pouvoir toucher ma guitare.
    Depuis, au lycée, j'ai fréquenté le groupe de théâtre pendant un moment avec Josh, pour essayer de relativiser de ma situation avec Saya, et de me changer les idées. Il avait des amis dedans.
    Puis, je me suis lié d'amitié avec une jeune fille, qui avait de grands talents de comédienne, et savait parfaitement passer d'une jeune fille hilarante à une femme mûre, très triste, esseulée. Elle s'appelait Eyen. Depuis peu de temps, on est ensemble, on vit ensemble, dans sont appartement.
    Mais je ne savais pas qu'Eyen et Saya se connaissaient, et Saya va peut-être bientôt habiter avec nous....
    Je ne sais pas comment vont se passer nos retrouvailles, je n'avais rien dit à Eyen de ma vie à Moscou, pour tenter d'oublier les 6 mois passés en compagnie de Saya. J'ai très peur qu'elle ne me comprenne pas...
    Et le pire, c'est qu'au fond, Saya me manque beaucoup. Je ne veux pas quitter Eyen, pour rien au monde je ne le ferais, mais j'ai peur que Saya m'aime encore,  et elle est naturellement séductrice...

    Voilà pour mon histoire. 


    16 commentaires
  • Bhen dis donc y'en a qui l'attendait cet épisode ^^'' !!! Donc voici le commencement de la 2e partie :) !!
    Bonne lecture :) !!

     

    Nombreuses étaient les légendes sur cette forêt. Selon elles, elle était maudite, maléfique, sans fin, sans retour, ou bien elle menait au diable. Sauf que Jacob et moi ne croyons pas en ces légendes, et nous voulûmes affronter toutes les réalités et contraintes de cette forêt.

    Soudain, une louve apparut devant nous. Une louve noire, aux yeux bleus. Jacob eut peur, maos moi, j'étais plutôt fascinée par l'étrangeté de cette louve, qui me parraissait irréelle. Elle savait parler, et nous raconta des choses au sujet de cette forêt, qui était son domaine.

    -  Je m'appelle Luna, je vis dans cette forêt sous l'apparence d'une louve, mais j'étais humaineavant d'avoir subi une malédiction. J'ai tout de même gardé ma voix. Je vais être votre guide dans cette forêt, car y voyager seul, même à deux, sans guide, c'ets courir au non-retour, ou à un maléfice, comme moi. Où voulez-vous aller ? On ne vient jamais dans cette forêt sans but. Du moins tous les visiteurs qui sont passés ont toujours eu un but, et étaient déterminés.
    - On souhaiterait aller au royaume de l'impératrice Lucie, commença Jacob.
    - Et il faut qu'on y arrive sains et saufs, pour mettre fin à la guerre qui détruit mon royaume...

    La louve paraissait surprise, ce que je trouvais étrange. En tant qu'impératrice on peut très bien passer d'un royaume à l'autre.

    - Bien, je connais beaucoup de raccourcis dans cette forêt, mais le moins dangereux est tout de même la Grotte aux Araignées.

    Nous avions peur, parce que les araignées ne sont pas connues pour être gentilles... et ce n'est pas ce à quoi nous nous attendions... Mais nous fîmes confiance à Luna, elle connaissait la forêt mieux que nous. Nous la suivîmes jusqu'à l'entrée d'une grotte. Avant de rentrer, nous lui racontâmes notre histoire, car nous vivions dans deux mondes. Elle ne comprit pas tellement pourquoi nous nous évanouissions, mais elle nous conseilla de faire une pause, de nous rendormir, et pour moi de finir ma séance de natation. Nous fermions alors les yeux, et au bout de quelques minutes, nous arrivâmes à nous rendormir...


    11 commentaires