• Bah voilà la suite !!! Elle arrive plus vite que vous ne le pensiez hein ?

     - Ylo, m'interpella Lucie, tu sais, je t'avais dit que j'avais un copain ?

     - Oui, tu m'en as parlé pourquoi ?

     - Eh bien c'est un soldat de l'armée adverse. Il est assez fort, et il m'a dit qu'il combattait, juste avant que vous ne vous réveilliez. 

     - Est ce que tu sais où il se trouve ? J'ai comme l'impression qu'il ne combat pas justement...

     - Oui, c'est vrai, il s'est blessé. Il s'est non loin d'une grange, vers des maisons abandonnées. C'est à 2 kilomètres. Vous me suivez ?

     - J'espère qu'on aura assez de temps, s'inquiéta Jacob, comme nous nous sommes évanouis sur Terre, on ne sait pas quand est-ce qu'on va revenir !

     Nous marchâmes alors en suivant Lucie, qui, comme elle était alliée aux soldats, connaît cette partie de la forêt par coeur. Soudain, je m'arrêta net. Je voyais, au loin, à 30 mètres environ, un soldat tapi sur le sol, une arme pointée vers nous. Nous étions observés par un soldat qui voulait notre mort !!! Mais il fit vite demi-tour, pour aller signaler notre présence aux autres soldats. Nous nous mîmes alors à courir le plus vite possible, et nous arrivâmes devant une grande montée, dégagée sur le côté droit. Nous pouvions être repérés par tout les soldats, qui à ma grande surprise, arrivaient encore en masse dans le ciel en direction du royaume. Hélicoptères, aérobus et parachutes dirigeables allaient dans une seule et même direction, chacun ayant une mission précise. 

     Nous décidâmes pourtant de monter, en passant le plus près possible des arbres sur notre gauche, mais pas trop, pour ne pas tomber dans certains pièges posés un peu partout sous nos pieds, selon Lucie. Mes yeux allaient pouvoir nous aider, car je voyais de très petites choses au sol. Lucie m'indiquait alors jusqu'où monter, puis elle se plaça juste derrière moi, pour pouvoir me guider par dessus mon épaule. Nous arrivâmes à destination assez vite. Trois maisons abandonnées se trouvaient là, devant nous. Il faisait beaucoup plus chaud en haut de la montée. Les vitres de ces maisons étaient cassées, de vieilles boîtes de conserves rouillées jonchaient le sol, des boucles d'oreilles, des morceaux de verres craquaient sous nos pieds. A l'arrière de la grange se trouvait un cadenas épais, accroché à une chaîne, elle même attachée à une vieille porte en bois. La maison la plus grande avait deux étages, un toit déformé et abîmé par la chaleur, et la porte d'entrée était ouverte. Difficile de croire que des soldats pouvaient se réfugier là ! Nous entrâmes dans une grande pièce, avec des couvertures et des armes chargées au sol, le papier peint était déchiré, le sol criblé de tâches de brûlé. Trois portes dans cette grande pièce. Deux sur la gauche. Une où un bazar trônait au centre de la pièce, un cutter se trouvait dedans, bien visible. Nous commencions à avoir peur Jacob et moi. Dans l'autre pièce, était une salle de bains, à moitié finie, ou à moitié détruite, impossible de savoir. Je commençais à douter de ce que nous avait dit Lucie, mais Jacob de sentait pas le piège, et moi non plus d'ailleurs. Il restait une porte à gauche, qui se trouvait juste à côté d'un compteur électrique, dont je doutais le fonctionnement, vu l'état de la maison...Celui qui avait pensé cette maison était vraiment bizarre ! C'était une petite pièce qui menait vers un escalier. Il faisait très humide, et l'odeur de renfermé était extrèmement présente. Trois autres portes à l'étage. Une petite chambre, où se trouvait un lit renversé contre le mur droit en arrivant dans la pièce. C'était la pièce la plus lumineuse de toutes. Il y avait un soldat dedans, endormi. Une autre pièce se trouvait juste à côté de celle ci, qui servait de pharmacie, car un placard aux vitres cassées enfermait des flacons et médicaments en tout genre, des sparadraps et désinfectants se trouvaient au sol, sûrement pour soigner des soldats blessés. La troisième pièce était immense, très sombre, éclairée uniquement par les fissures au plafond, ou par des restes de bougies. Pas facile d'y voir clair. Là nous trouvions cinq autres soldats, dont 2 infirmières. Parmis eux se trouvait Christophe, qui marcha lentement vers Lucie, il était blessé à la jambe par balle. Soudain la porte se ferma. Lucie ordonna d'éteindre les bougies. Nous avions beaucoup de mal à voir dans le noir. Les soldats nous attachèrent aux poutres de la pièce, le plus près possible de la chaleur. Impossible de bouger. Lucie cachait bien son jeu, mais elle allait être bannie de la population plus tard. Soudain, Lucie approcha, pour discuter un peu.

     - Vous m'aviez demandé qui j'étais vraiment, n'est-ce pas ? Eh bien, je suis... l'impératrice de la F...

     Nous n'eûmes que le temps de dire que nous allions nous évanouir pour retourner sur Terre, au collège, pour aller à l'infirmerie.

    Voilà !!! Bonne lecture !


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  • Désolé, j'ai oublié de le mettre hier... Pour me faire pardonner, je vous donnerais quelques petits trucs en plus, mais avant, lis l'épisode pour comprendre !

     Nous nous retrouvâmes dans cette forêt, il y avait beaucoup de bruit autour. le première chose que je trouvais bizarre, c'est que Lucie nous dise qu'elle nous avait attendu... Les personnes faisant partie de mon cercle privé doivent accepter de s'endormir et de se réveiller en même temps que moi. Qui est Lucie, en réalité ? Jacob remarqua la même chose, et fus le premier à lui poser la question.

     - Lucie, lui demanda-t-il, depuis quand es-tu réveillée ?

     - Oh, depuis une dizaine de minutes, pas plus. J'ai essayé de vous réveiller, mais c'était impossible ! Quand vous dormez, vous dormez hein ? ... Pourquoi vous me regardez comme ça ???

     - Mais toi aussi, tu aurais dû te réveiller en même temps que nous ! Tu fais partie de mon cercle privé, alors toi aussi, tu as un "ailleurs", tu as dû t'évanouir quelque part sur Terre pour arriver en même temps ! Qui es-tu Lucie enfin ?!

     Elle était très mal à l'aise. Elle ne nous pensait pas aussi futés et malin ! Maintenant, je savais qu'elle n'était pas des nôtres...

     - Bien. Je fais partie des soldats, moi aussi. J'ai dû pénétrer dans le groupe, puis entrer dans ton cercle, et dans ton bureau pour y découvrir le plan des lieux et l'amener aux soldats... Pardonne moi ! Mais c'était ma mission... Je devais le faire ou finir mes jours dans une tour qui se remplissait peu à peu ! Pardon...

     - Non, une chose pareille ne se pardonne pas. mais bon, tu restes tout de même dans le cercle, et si on revient, je te ferais punir par le roi. Tu me doit tout tes contacts avec les soldats. 

     Elle les rendit tous, les cartes, sa marque de repère, que je m'empresse de massacrer avec mes pieds. Elle était maintenant condamnée à les abandonner. Pour détendre l'atmosphère, elle nous en dit plus sur les soldats...

    Bon, voilà, l'épisode est fini, mais je vous avait dit que je vous donnerais plus de détails. Le prochain épisode est assez long, et se passe toujours dans le Vaste Monde. Lucie va avouer pas mal de choses sur elle, sur les soldats... Lucie va leur montrer un endroit assez inattendu en passant devant eux, en menant la marche... et n'a pas fini de surprendre Ylo & Jacob !!!


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  • Voilà la suite de mon histoire !

     Je venais juste de me réveiller, mais je voulais encore dormir. Nous avions besoin d'avancer dans cette forêt. Comme à mon habitude, j'écris dans mon carnet, qui a un double cadenas avec deux clés différentes, le rêve que je viens de faire, comme ça je vous ainsi ma progression dans mes rêves. Il était 6h30 du matin, ce qui me laisse beaucoup de temps devant moi pour prendre mon petit déjeuné, ma douche et préparer mon sac pour aller au collège. Une seule personne est au courant de mon "don", c'est Mathieu, alias Jacob dans mon rêve. On fait la même aventure la nuit, on traverse les mêmes choses. C'est lui qui m'en a d'abord parlé, car il a cru me reconnaître dans cette Ylo. Ce n'est pas un rêve, mais plutôt une seconde réalité. On nous dit souvent de ne pas confondre rêves & réalité. Alors je ne fais pas de rêves, car je me sens bien réelle dans mon sommeil.

     Huit heures. J'arrive la dernière, avec Mathieu, comme d'habitude. On parle toujours de ça quand on arrive dans le couloir, avant d'aller en cours. Une fois entrée en classe, et après avoir commencé le cours, il m'était quasiment impossible de suivre le moindre mot de la leçon. J'envoie un mot dans la trousse de Mathieu, en lui disant que je ne me sens pas bien et que je devait aller à l'infirmerie. Comme ça, comme il est délégué de classe, il m'accompagnera, et on pourra en parler tout en allant voir l'infirmière du collège. 

    - Mais comment ça se fait que tout ai été détruit ? Et cette vague de soldats ? Je n'y comprends rien... Tu as vu quelque chose toi, me demanda Mathieu.

    - Non, je n'ai rien vu. Mais j'ai un mauvais pressentiment... On nous observe. Dans la forêt Claire, comme en classe, dans ma chambre, dans la salle de bains... Partout quoi !!!

    - Bizarre que tu me dises ça, parce que moi, je suis arrivé avant toi car c'est moi qui t'ai dit de faire tes bagages, et j'ai vu un soldat à la fenêtre... Mais dis, là, tu te sens observée ?

    - Oui, tout le temps. Je...

     Soudain, on s'évanouit en même temps, chacun pris de vertige...

    Voilà ! Si tu veux la suite, il va falloir attendre un petit peu !


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  • Après plusieurs minutes d'attentes (j'ai entendu Steve dire ça, mais je ne savais toujours pas ce que c'était), j'entendis une petite porte s'ouvrir juste derrière moi, au fond de la salle. Surmontant alors mes peurs et mes douleurs, je me retournais prudemment, et vis Steve tout sourire, un marteau qui semblait assez lourd à la main, ainsi qu'un énorme sac sur le dos, qui semblait lui peser car il avait du mal à monter les escaliers rapidement comme il l'avait fait précédemment. Une fois arrivé à ma hauteur, il me regarda longuement, dans les yeux comme il le faisait chaque fois qu'il allait me dire quelque chose d'important, puis posa une lampe qu'il tenait dans la main sur la rambarde qui nous séparait. Il ouvrit alors son sac, avec peine. Il semblait épuisé, et avait les traits du visage tendus, comme s'il avait peur, s'il angoissait. Je n'osais pas lui demander qu'est-ce qui le fatiguait ainsi, de peur de le blesser. Je le laissais alors sortir son matériel pour me libérer, en silence, sans dire un mot, comme on me demandait toujours. Soudain, après quelques instants, il leva la tête vers moi, puis me sourit, comme pour me dire que le moment était venu de me libérer.

    "Yza, me regardait-il, l'air sombre, ce que je vais faire, c'est quand même sacrément dangereux, pour toi surtout, mais aussi pour moi. On pourrait être blessés, car le verre qui t'entoure, quand il sera brisé, il pourra couper, et ça fait plutôt mal... Tu veux quand même que j'essaye, malgré les risques que ça comporte ?
    - Steve, tu n'as pas fait tout ça pour rien, et me blesser, ça ne me fait pas peur. Loin de là. Je ne vais quand même pas refuser de ton aide, après toute la peince que tu te donnes pour moi ?
    - C'est ton choix, Yza. Alors ? Tu es sûre ?
    - Je suis sûre.
    - Prête ?
    - Prête."

    Il brandit alors le marteau en l'air, et le lança de toutes ses forces sur la bulle de verre qui me maintient au dessus du sol. Je me protégeai alors le visage à l'aide de mes ailes, et fermai les yeux. J'entendis alors un grand fracas assourdissant, puis le silence.
    Jamais le silence n'avait été aussi lourd et difficile à supporter.
    J'ouvris alors les yeux, et constata que quelques éclats de verre avait fait saigner mes jambes, mais j'étais saine et sauve. Steve, lui, s'était mis en boule, au sol. Il m'avait l'air sain et sauf aussi, mais avait l'air triste...
    Soudain, je compris pourquoi.
    Ma situation ne s'était pas améliorée, le verre avait seulement été violemment brisé, laissant un bel impact dans la structure de la bulle. Il avait l'air enragé. Au moment où il allait prononcer un mot, la porte du fond de la salle s'ouvrit en grand. L'oncle de Steve était de retour, plus furieux que jamais.

    - Steve ! Non mais tu es devenu fou ? Tu te rends compte de ce que tu viens de commettre ? La cage d'Yza est fichue, il va faloir la remplacer, et cela prends énormément de temps ! Tu aurais pu la tuer ! D'ailleurs, tu as vérifié son état ? Yza, ça-va, tout va bien ?
    - Et maintenant, vous me demandez mon avis, répondis-je, aussi agacée et énervée que lui, vous vous souciez soudainement de moi, moi qui ne suis qu'un simple objet qui vous sers de gagne-pain ? Et non ça ne va pas, je suis enfermée ici depuis treize...
    - Cessez vos paroles ! J'en ai assez de vos discours ! Et vous n'êtes pas... mon... mon gagne-pain ! Steve, sors d'ici immédiatement, et ne rentre plus jamais, plus jamais dans cette salle ! Tu m'entends ?! On ne parle pas aux anges.

    J'avais envie de hurler mon désespoir, mais je ne pu que laisser couler mes larmes, qui ne pourront peut-être plis jamais toucher le sol.


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  • Bon, eh bien je vous montre mon histoire, voici le premier épisode. J'attends vos avis avec impatience, car si ça ne vous plaît pas, je ne serais pas vexée, mais ça m'aideras à savoir si je continue ou pas ! 

    Allez, je me lance !

     Je m'appelle Yana Lora Ofikhanta, mais tout le monde m'appelle Ylo. Je vis comme impératrice de la Forêt Claire, dans un vatse monde, tellement vaste qu'on n'en connaît pas les limites... Il faut avoir quelque chose de spécial pour être sacrée impératrice. Et il se trouve que j'ai les yeux dorés, qui me permettent de voir des choses invisibles aux yeux normaux. Par exemple, je peux voir une fourmi en haut d'un arbre. Mais cette vie là, je n'y accède que le temps d'une nuit. Sinon, je suis comme tout le monde, je m'appelle Lola, je vais au collège, et j'ai les yeux verts (avec de fins reflets d'or, mais il n'y a que moi qui le remarque.)

     Un jour, j'ai vécu quelque chose de vraiment bizarre, là-bas, au Vaste Monde. Il y a eu une rafale de vent, qui a amené des soldats qui nous ont attaqués. J'ai dû fuir le royaume, avec mes serviteurs, Jacob et Lucie. Nous devions fuir le plus loin possible.

    •••

     Une fois endormie, j'arrivais au royaume, il faisait nuit. Bizarre, d'habitude, j'arrive le matin... Mais je viens de me souvenir qu'une période de deux mois sans Lunes devait arriver, ce qui retarde l'heure du royaume de deux. Alors j'allais à la tour, réveiller Jacob et Lucie. Ils m'avaient demandé de faire ma valise, car il se pouvaient qu'on ne revienne pas. Une fois les bagages terminés, nous sortîmes avant 8 heures, l'heure où les soldats de l'armée adverse viennent nous attaquer. Nous avions prévenus le royaume que nous partions pour ma sécurité, mais qu'on ne reviendrait peut-être pas. Il est impossible de mentir au royaume. Les mensonges sont détectables dans la seconde par le roi. Nous avions peur, alors nous ne partîmes pas sur le Fleuve Sans Fin, mais dans la forêt Claire, là où je me rendais souvent pour me promener. Je ne suis jamais allée au delà de 20 kilomètres de marche, mais nous devions aller plus loin, les rafales de vent qui amènent les soldats vont jusqu'à 300 kilomètres, les plus petites faisant tout de même 70 kilomètres. 

     Nous marchâmes longtemps, plus loin que d'habitude, et nous arrivâmes sur une drôle de chose... un double chemin.

    - Les doubles chemins, expliqua Jacob, sont en fait deux "portes", une qui mène au néant, l'autre nous laisse continuer notre chemin.

    - Mais le néant commence où, demanda Lucie.

    - Au début d'une porte, je crois.

    - Alors Ylo pourrait le voir ? Non ?

     Je scruta alors le sol, à la recherche d'une moindre petite parcelle de vide. Il y en avait une à gauche, alors nous continuâmes notre chemin vers la droite. Nous avions tellement marché que je fus prise de sommeil, ce qui indiquait la fin de mon rêve. On en profita pour se reposer de notre randonnée, et moi, de retourner au collège sur Terre.

    Alors ? Dites moi si je continue, car là, je vous ai montré juste le début, mais l'action vient surtout dans les deux épisodes suivants. Vous aimez ?


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