La suite tant attendue !

 Mon premier reflex fut de réveiller Mathieu, qui dormait encore. Sauf qu'il ne bougeait pas, il ne réagissait pas. Je perdis vite mon sang-froid, et à ma grande surprise, il gémissait un peu, ce qui était bon signe. J'employa alors la manière forte, car il ne me répondait pas, je pris la crécelle de mon petit frère, et lui agita au dessus de la tête ! Ce qui l'arracha au sommeil d'un seul coup !! Ensuite, je pris mon carnet, et notait cette folle nuit mouvementée dedans. Mathieu m'annonça d'un air grave. Lucie nous avait vus, et elle était partie dans aérobus, alors que j'était montée dedans, mais lui n'a pas eu le temps, car les aérobus décollent plus vite que des hélicoptères. Il m'expliqua alors comment je devais m'y prendre : 

 - Tu sais, tu manges à la cantine aujourd'hui, on y passe à 12h30. Comme on a une heure de permanence, on va pouvoir y échapper en passant par la porte arrière du CDI, pour aller derrière les hauts arbres, impossible alors de nous repérer. Je te donne un somnifère pas très puissant, je te réveillerais si besoin. Tu sauteras dans le lac sous l'aérobus, en cassant une vitre, puis tu nages jusqu'au bord.

 - D'accord, c'est casser la vitre qui va être chaud.

 Nous allâmes au collège, et l'heure de permanence arriva vite. 

 - Tu fonces le plus vite possible aux arbres je te rejoins ! Je passe aux casiers j'arrive !

 Je fis exactement ce qu'il m'avait dis, sauf que je tomba nez à nez avec Marie, alias Lucie. Comme si elle m'attendait. Elle m'expliqua toute la nuit qui venait de se passer, elle avait peur. Elle avait l'air si sûre d'elle dans le Vaste Monde ! Le contraste était frappant. Mathieu arriva quelques minutes plus tard, juste quand Marie partait.

 - Donne moi ça, je suis prête ! Attends... Marie ! Marie s'est évanouie ! Donne le somnifère et amène là ici, et tâche de ne pas te faire repérer !

Voili voilààààà ! Ça vous plaît ?